Erreurs de Maman solo
Celles qui me lisez, vous connaissez ma situation. Un Papa chef Pâtissier dans un restaurant étoilé. Qui travaille 5 soirs par semaine et tous les week-ends. Cela veut dire que je suis 99% du temps seule avec les enfants. Dans ce contexte, les week-ends sont souvent très longs, surtout quand il fait beau. Il faut sortir se balader, prendre l’air, courir, se dépenser. Sauf que parfois, la logistique de trois enfants n’est pas si simple et cela peut vite tourner au vinaigre. Je vous explique ma dernière -petite-mésaventure, en maman solo.
Las que me leéis, conocéis bien mi situación. Un Papa pastelero que trabaja en un restaurante. Cinco noches por semana y todos los fines de semana. Esto quiere decir que el 99% del tiempo, estoy sola con los niños. En este contexto, los fines de semana a menudo muy largos, sobretodo cuando hace sol. Hay que salir a pasear, tomar el aire, correr, gastar energía. Lo único es que a veces, la logística de tres niños, no es tan sencilla y enseguida puede convertirse en una pesadilla. Os cuento mi última peripecia, de madre soltera.
À Lyon nous avons le merveilleux Parc de la Tête d’or. Il y a de grandes allées pour se balader, à pied ou à vélo, ou en skate, roller… Il y a de grandes serres, avec différentes sortes de plantes. Il y a même un zoo totalement gratuit ! Des jeux pour les enfants, un joli manège, des glaces, un lac avec des petits bateaux. Bref. La totale.
Le problème, c’est qu’il est un petit peu loin de chez nous. En tout cas, partir au Parc de la Tête d’or, me demande une certaine organisation. Si l’on rajoute les vélos, il s’agit carrément d’une mission ! Il faut se garer, longer les “petits” trottoirs, traverser les “énormes” avenues remplies de voitures, ne pas les perdre de vue une seule minute le long du parcours, jusqu’au portail ! Une fois au portail, nous sommes sauvés. Cela paraît simple, mais toute seule, ce n’est pas évident d’avoir les yeux partout !
El único problema, es que está un poco lejos de casa. Y ir allí, requiere un poco de organización. Si añadimos las bicis, se trata de una misión ! Hay que aparcar, ir por las “pequeñas” ceras, cruzar las “enormes” avenidas llenas de coches, no perderlos de vista ni un minuto durante todo el trayecto, hasta el portal ! Una vez cruzado el portal, estamos a salvo. Parece muy sencillo, pero sola, os aseguro que no lo es tanto. Malgré cela, l’autre jour, je me suis dit le contraire. Que je pouvais le faire. Donc me voilà partie comme une grande, avec ma petite smala, mes vélos dans le coffre, un paquet de chips et une petite bouteille d’eau. 11h du matin, bon ça va, c’est le week-end. On grignotera les chips sur place et après on rentre déjeuner à la maison.
A pesar de esto, el otro día me dije lo contrario. Que podía hacerlo. Así que ahí me tenéis, como una grande, con mi pequeña tribu, las bicis en el maletero, una bolsa de patatas y una botellita de agua. Las 11h de la mañana, bueno, no pasa nada, es fin de semana. Comeremos unas patatas en el parque y luego, nos iremos a casa a comer.
Le trajet jusqu’au parc c’est très bien passé. Simon a suivi son frère et sa soeur, il était hyper emballé. Sauf que son enthousiasme n’a duré que 20 minutes. Soudain, “maman, porte, maman plus vélo, maman fatigué” !!! OH MY GOD. PANIQUE ON BOARD, maman n’a pas prévue la poussette !!!
El trayecto hasta llegar al parque estuvo bien. Simon siguió sus hermanos, estaba a tope. Sólo que su entusiasmo duro unicamente unos 20 minutos ! De repenteo, “mamá llevame, mamá no mas bici, mamá cansado” !!! OH DIOS MÍO. PÁNICO A BORDO, mamá no ha cogido el carro !!!
Nous voilà en plein milieu du parc, avec un soleil de plomb, sans poussette, Simon qui dort dans mes bras, un vélo à porter, 2 sacs et plus une goute d’eau dans la petite bouteille. Et bien évidemment, comme un malheur n’arrive jamais seul, une des petites roues du vélo de Hugo décide à ce moment précis, de prendre le large ! “Maman, la petite roue elle est partie ! ” GROS GROS GROS MOMENT DE PANIQUE. Chaleur à mourir, perdus au milieu du parc, complètement mort de fatigue et de soif et le pire, personne pour m’aider !!
Aquí nos tenéis, en medio del parque, con un sol abrasador, sin carro, Simón que duerme en mis brazos, una bici que llevar, dos bolsas y ni una gota de agua en la botellita. Y por supuesto, cómo una desgracia nunca viene sola, una de las ruedecitas de la bici de Hugo, le dió por soltarse en este preciso momento ! “Mamá, se ha ido la ruedecita!” GRAN GRAN GRAN MOMENTO DE PÁNICO absoluto. Calor infernal, perdidos en medio del parque, muertos de cansancio y de sed y lo peor, nadie para ayudarme !!
Heureusement, Zoé, ma grande Zoé, a réussi à prendre la draisienne de Simon, sur la partie arrière de son vélo. Elle était au bout de sa vie. Nous l’étions tous d’ailleurs. Donc au bout de 15 min de tourner en rond (oui nous nous sommes réellement pommé dans le parc), j’ai décidé de respirer et prendre notre temps. Nous poser sur un banc, remplir la bouteille d’eau et attendre que Simon se réveille pour pouvoir marcher. Bon, manque de pot, il dormait à poings fermés et bien sur, la famine commençait à faire son apparition. Il fallait se ressaisir et repartir. Chargés comme des mules, doucement mais sûrement, nous avons pris notre chemin, en me répétant sans arrêt “je vais y arriver, je vais y arriver, je vais y arriver”.
Menos mal, Zoe, mi gran Zoe, consiguió llevar la bici de Simón encima de la suya. No podía con su alma, pobre. De echo, todos estábamos igual. Así que al cabo de 15 minutos de dar vueltas (sí, nos perdimos de verdad de la buena en el parque), decidí respirar hondo y tomarnos el tiempo de pensar. Nos sentamos en un banco, llenamos la botellita de agua y esperamos a que Simón se despertara para poder caminar. Bueno, lo malo es que dormía profundamente y claro, llegó la hambruna. Teníamos que tomar fuerzas y volver al camino. Cargados cómo mulas, despacito pero con paso firme, nos volvimos a levantar y caminar, repitiéndome todo el rato “vamos allá, vamos allá, vamos allá”.
Résultat des courses : nous sommes arrivés à la voiture. Rouges comme des tomates et complètement épuisés, mais j’ai quand même eu un gros moment d’angoisse. Un moment de panique, de penser que je n’y arriverais pas. Que Simon pesait 1 tonne, qu’il me donnait chaud, que je n’avais pas de force, pas les suffisantes en tout cas. Il fallait aussi que j’assiste Hugo avec son vélo à une petite roue et motiver Zoé. Il fallait marcher sous une grosse chaleur étouffante et même s’il y avait des gens de partout, j’étais toute seule ! J’avais envie de pleurer et crier au secours. D’appeler Arnaud et lui dire qu’il vienne nous sauver. Mais ce n’était pas possible, il fallait que je reste zen et que je rigole. Cette situation est entièrement ma faute. Tout aurait été beaucoup moins dramatique si seulement j’avais pris la poussette !! Donc, ma leçon du jour, à me tatouer sur le front : ne plus jamais sortir sans poussette, jusqu’à qu’ils aient minimum 15 ans (LOL), à moins d’être accompagnée. Bien sûr, arrivés à la voiture, qui est-ce qui c’est réveillé ?? Bisous bisous.
Conclusion : llegamos al coche. Rojos como tomates y agotados, pero con un gran susto también. Un momento de pánico total, de pensar que no podía con mi alma. Que Simón pesaba una tonelada, que me daba calor, que no tendría fuerzas, al menos no las suficientes. Que también tenía que estar por el Hugo con su bici de una ruedecita y que tenía que motivar a Zoe. Tenía que caminar con esa calor asfixiante y aunque había gente por todos los lados, estaba más sola que la una ! Tenía ganas de llorar y chillar socorro. De llamar al Arnaud y decirle que viniera a salvarnos. Pero no podía ser. Tenía que mantener la calma y sonreír. Esta situación es totalmente mi culpa. Todo hubiera sido mucho menos dramático si tan sólo hubiera cogido el carro !! Así que mi lección del día, para tatuarme en la frente : nunca jamas dejarme el carro, cuando vaya de paseo, cómo mínimo hasta que tengan 15 años (JAJA) y a menos de estar acompañada. Por supuesto, al llegar al coche, quién se despertó ?? Besitos.
Zoé est habillée par Cherrypapaya, pour LOOK DE RUE de Milk Magazine.
Sandales, Maison Mangostan.
Simon porte des sneakers 10IS.
Ah non mais tu m’as trop fais rire (oups)! Parce que j’aurais pu raconter la même chose ????! La poussette jamais la! La grande qui est motivée 15 min mais c’est tout et qui se retrouve dans les bras à moitié sur le guidon de la poussette pour gagner quelques forces supplémentaires! Ou sinon le bébé dans les bras et la grande dans lanooussette! Les longs départs pour la ville si proche mais pourtant si loin! Les départs qui durent 1h… le regard des gens quand tu manges au resto toute seule avec eux( ben oui faut bien vivre et quand tu as déjà mis 1h à partir, 1h de trajet ben faut bien manger)! Et on parle des courses seules ou Capucine le temps de prendre un paquet de choco se met debout dans son siège de chariot pendant que sa sœur applaudit? Du chariots trop rempli pour mettre les enfants dedans et impossible à manier avec les deux dans les bras? Bon ben sinon ca me rassure parce que j’évite ce genre de truc qui se fait à deux normalement mais aussi parfois j’ai ce genre d’idees non mais attend et puis quoi encore je peux le faire! Pour me retrouver épuisée et dans le speed le soir! Courage Lois!
ah non moi ça ne me fait pas rire ;-);-) j’imagine trop/très bien la scène (même si je n’ai que 2 monstroplantes dont une grande de 12 ans), ce genre de configuration où tu te roulerais par terre en pleurant…et avec les 40 degrés qu’on a aujourd’hui dans le sud (j’exagère en bonne marseillaise), je vois très bien ce que ça fait 3 marmots, plus d’eau et tout le barda à porter…
Bref, je compatis à 3000% et même si ça fait cliché de le dire, merci de déposer ça ici, histoire qu’on se sente moins seule ;-)