La rentrée pour les tout petits… La face b
Tandis que l’autre jour je partageais avec vous mon euphorie pour la merveilleuse reprise des classes, aujourd’hui, je reviens un peu plus calme et beaucoup moins fière. Le premier jour de rentrée étant coché et fini a plus ou moins dans la joie, le deuxième s’est avéré un peu plus dramatique, principalement pour les plus petits de la maison. Cela peut facilement déclencher une charge de stress supplémentaire aux parents et bien évidemment aux enfants. Alors, on fait comment ?? Je vous explique tout.
Mardi 8h50, on dépose Hugo et Simon à l’école. Pour Hugo, tout se passe bien. Pour Simon, un peu plus difficile. Il ne veut pas que je parte. Finalement, je pars à 9h15. À 10h15 pétante, la maitresse-directrice de l’école m’appelle : “Simon pleure depuis votre départ. Il n’y a pas moyen de le consoler, il vaudrait mieux venir le chercher. Je pense qu’il n’est pas encore prêt”. Ok, j’arrive, pas de soucis. J’avertit la nounou qui était censée le récupérer à 11h30 et je vais le chercher.
À mon arrivée, bien sur, l’heure de la récréation. Donc Hugo et Simon arrivent en courant. Hugo me regarde et je sens l’appréhension dans son regard. Malgré tout, Hugo me dit à tout à l’heure et je repars avec Simon. Mais avant, le petit commentaire sympathique de la directrice : “je vais encore le garder 2-3 semaines, mais si cela ne s’arrange pas, je ne vous le prendrais pas”. Ooooook !! Merci pour ce fabuleux commentaire ! Restons zen, restons zen.
Le temps d’attacher Simon dans son siège, Hugo revient au portail et me voit à nouveau. Eh bien évidemment, là, gros drame. Les petits bras qui sortent de la grille, ses petites mains qui crient au secours et mon petit bonhomme en larmes “je ne veux pas rester à la cantine, Maman je veux partir avec toi”. Oh mon Dieu… Restons zen, deuxième partie. Finalement la maitresse est venue le chercher et l’a câliné le temps qu’il se remette des émotions. J’ai appris par la suite, que le chagrin lui a duré très peu et il est vite passé à autre chose. Ouf !
Chapitre Simon : on fait quoi maintenant, Simon ? Le temps du trajet, j’ai essayé de parler avec lui en essayant de maitriser mon stress au maximum. Je lui ai posé des questions : pourquoi tu as pleuré Simon ? Tu n’es pas content ? Est-ce que les enfants t’embêtent ? Tu n’aimes pas lire des histoires ? Mais c’est chouette l’école ! Tu peux découvrir plein de belles choses ! Tu fais de la peinture, de la musique, des jeux ! Bref, en mode bourrage de crâne ON, en arrivant à la maison, il a déjeuné et un bon gros dodo.
Après la sieste, j’ai continué mon coaching en utilisant une autre astuce. Les dessins animés. Pour les tout petits comme Simon, je vous conseille Le village de Dany, c’est vraiment génial. Très doux et en même temps pédagogique. La première saison aborde les sujets qui piquent : l’école, les visites chez le médecin, les sorties de Papa et Maman, les colères, l’apprentissage de la propreté. C’est top !
D’une façon amusante et décontractée, nous avons chanté “pour faire une chose qu’on ignore, mieux vaut en parler d’abord” ! Eh puis nous avons parlé. Sans lui mettre la pression, mais je n’ai pas lâché. De temps à autre, je revenais au sujet. Il y a une chose qui le motive énormément, c’est son sac à dos. Il le porte toute la journée. C’était une bonne astuce pour le motiver.
Il faut savoir que je n’avais pas l’intention d’inscrire Simon à l’école cette année, il n’a que 2 ans et demi. Mais il se trouve que je n’avais pas de place en crèche et que l’idée de le faire garder par une nounou, ne m’enchantait pas trop. Mes enfants ont tous été en crèche et j’aime beaucoup l’interaction qu’il y a avec les enfants d’âges différents. Les différentes assistantes, les petits rituels… C’est comme une toute petite école. Pour faire un entre- deux, la solution que nous avons trouvée, c’est l’inscription à l’école en septembre, uniquement le matin et nounou l’après-midi, jusqu’au mois de février, quand il aura 3 ans. Deux heures et demie par jour d’école, pendant 6 mois, cela me semble une introduction assez douce dans le milieu scolaire. Eh puis il y a son frère cette année avec lui. Je pense que c’est rassurant aussi.
Ce matin, il était encore un peu mitigé. Mais il n’y a pas eu de pleurs, pas de drames. Je l’ai embrassé et je lui ai dit à tout à l’heure mon amour et je suis vite partie. On a toujours le coeur serré quand on laisse son enfant et on ne le sent pas rassuré. Mais il faut contenir son angoisse et aller de l’avant. Lui montrer que c’est une étape difficile pour lui, mais qu’il va la surmonter et que nous serons toujours là pour lui… L’amour, toujours. Et vous, votre rentrée, c’était comment ? Des bisous.
Vous les voyez les jolis sweats? Bravo Mathilde, ils sont canons !
oh mais félicitations, je trouve que tu as géré comme une reine!!!! la dirlo par contre, bof, dire ça devant le petit ou comment l’encourager à ne pas revenir…En tout cas, je suis 100% ok avec toi, l’école, à petite dose comme ça c’est très bien (évidemment si l’enfant n’est pas continuellement mal)! je sature un peu de cette mode unschooling and co! Quand ma fille était petite, j’ai évidemment été tentée de ne pas la scolariser, de la garder avec moi pour un rythme plus cool..mais bon, les années passant, j’ai l’impression que ce sont surtout nos peurs qui dictent ces choix! quand l’enfant est bien dans ses pompes (ou en tout cas qu’il n’y a rien d’alarmant), je trouve avec le temps que l’école ce n’est pas que ce lieu agressif comme on le lit de plus en plus! Certaines maîtresses peuvent manquer d’empathie, certaines classes peuvent être trop chargées et j’en passe mais l’enfant sans pb est capable de surmonter ces petites difficultés…bref, je m’égare là ;-)
allez, croisage de doigts pour que les choses rentrent totalement dans l’ordre pour tes boys ;-)
PS: et la lecture de ton article sur le jour 1 est encore plus drôle ap celle du jour 2 ;-);-)
PS2: hélas, les périodes de grâce sont souvent éphémères ;-)
Les garçons ont été à l école à 3 ans bien passé puisque nés en janvier et dans Lyon tu sais bien qu’ils ne prennent pas avant 3 ans révolu. Par contre avant j habitais champagne et ma fille est allée à l école à 2 ans et 3 moi elle adorait….. Les garçons sont tjs allés à l école sans trop de pleurs. Mais les fois où ça a été le cas pour les uns ou les autres j’ai eu le coeur en miettes…. bisous
C’est sûr que c’est toujours éprouvant de voir ton enfant souffrir, même si après ça passe vite. Bisous Maud :)
Hola Lois.
Me encantan las aventuras de tu familia.
Tengo una duda, porque quizás dejaste de escribir en español? Poco a poco voy aprendiendo un poco de francés pero todavía se hace difícil algunas palabras.
Tu blog inspira
HOLA LILY ! gracias por seguir aquí, a pesar que no siga traduciendo los articulos :/ todo es una cuestión de tiempo y también algo de técnica. Estoy trabajando en una nueva versión del blog y espero que en unos meses pueda volver a tener los articulos traducidos ! muchas gracias y muchos besos !