Les bonheurs du confinement

Difficile de trouver les mots ces temps-ci. Je bloque un peu. Un tourbillon de sentiments mélangés sature mes pensées et mes émotions. De ce confinement, on parle de différentes phases. On passe très vite du blanc au noir… Notre humeur subit les hauts et les bas d’une montagne russe. On a peur. On est déstabilisé. Nos quotidiens se sont écroulés du jour au lendemain. Pas évident de se projeter. De quoi sera fait demain ?

J’essaye de ne pas me laisser aller dans les pensées négatives. Pour notre bien-être mental et émotionnel, mais aussi pour celui de nos enfants, il faut impérativement apprendre à gérer l’angoisse et tenter, tant bien que mal, de se concentrer au maximum sur les choses positives.

Je crois qu’un exercice hyper efficace pour cela, c’est mettre l’accent sur l’instant présent. Vivre aujourd’hui, sans trop penser ce qu’il va se passer demain. Je sais, je sais… pas si simple. Cela ne veut pas dire être déconnecté de la réalité. Cela veut juste dire, qu’il ne faut pas trop s’éparpiller sur ce que l’on ne connait pas, mais plutôt, se concentrer sur ce que l’on a de vrai à ce jour. Porter l’attention à nos gestes les plus anodins et profiter de chaque jour qui passe.

 

Gérer l'anxiété

Gérer l’anxiété et les peurs. Ces émotions, en petites doses, elles ne sont pas méchantes. Au contraire, elles nous protègent et nous aident à prendre conscience des dangers. Mais il faut savoir doser.

Pour apprendre à doser, il faut s’occuper l’esprit de choses qui vont nourrir nos émotions positives et nous enrichir de belles énergies, mais surtout, il faut nous libérer de toutes ces choses qui nous polluent. Par exemple, n’abusez pas des informations sur ce qu’il se passe minute à minute dans le monde. Ça ne sert à rien d’autre qu’à nous générer du stress. Privilégiez la qualité plutôt que la quantité.

Autre chose qui fonctionne très bien, c’est l’écriture. Pas besoin d’écrire un roman. Pourquoi ne pas écrire un journal sur ce confinement ? Ou bien faire une liste, de toutes ces choses que vous n’aviez plus le temps de faire et qui vous font tellement de bien.

Une liste qui nous rappelle, qu’avant ce confinement, nos vies étaient frénétiques. Que jouer avec nos enfants, ne faisait pas partie de nos priorités. Qu’écouter son corps était devenu un luxe. Que le temps, était une monnaie rare et que la vie perdait tout son sens.

Une liste pour toi, écrite par toi qui t’aidera à ancrer tous ces beaux moments et à envisager la vie autrement, quand tout reviendra à la normalité. Qu’une vie plus douce et plus raisonnée, n’est pas une utopie.

laisser une empreinte de ces choses qui me font du bien et que j’avais presque oublié…

Ce blog me permet de déposer des mots et de les partager avec vous. Je profite de cet espace, pour laisser une empreinte de ces choses qui me font du bien et que j’avais presque oublié… Voici ma liste des bonheurs de ce confinement :

-ça faisait des lustres que je n’avais pas pris le temps de m’asseoir sur mon canapé pour écouter de la musique ou lire, sans culpabiliser. Que c’est bon !

-pour la première fois, depuis longtemps, j’ai pris le temps de jouer avec mes enfants. On a joué aux Mille bornes et au Mistigri.

-j’ai fait des siestes, de 30 min, même parfois, d’une heure et la Terre á continué de tourner.

-j’ai commencé à faire du yoga, pour prendre soin de moi. Je découvre le Kundalini et je suis en hypnose complète

-depuis le temps que j’essaye d’être régulière dans la méditation ! Depuis le confinement, tous les jours à 18h, je prends 1h pour méditer et chanter des mantras. Je lâche tout… ça fait extrêmement de bien ! Je le fais avec Lili Barbery en live sur Instagram.

-je cuisine sans regarder la montre et je prends du plaisir à chercher de nouvelles recettes

-je profite de ma maison, sans aucune contrainte horaire. Je prends du plaisir à la ranger.

-je prends des nouvelles des personnes que ça fait un bail que je n’ai pas vu

-le tunel 18h-20h, n’existe plus. On prend le temps et ce n’est pas si grave si on dine à 20h, au lieu de 18h30.

-j’ai passé du temps à lire un livre au soleil

-je ne culpabilise pas si je ne suis pas productive. C’est un sentiment hyper apaisant.

Je laisse cette liste ici, pour me souvenir de tout cela quand nos vies reprendront leur cours. Pour ne pas oublier l’essentiel.

Quatorze jours qui ressemblent à une vie. Nous sommes des privilégiés. Des chanceux, qui ont l’opportunité de vivre une parenthèse, le temps qu’il faudra pour guérir.

Cela ne m’empêche pas de penser à toutes les familles endeuillées, je n’imagine pas la douleur. À tous les soignants et les personnes qui continuent à travailler, pour que l’on ne manque de rien pendant cette période. Beaucoup d’amour à tous et beaucoup de gratitude.

 

Je vous embrasse. Prenez soin de vous.

 

 

Lois

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